Pour se saluer, les chinois évitent de se toucher, on ne s’embrasse pas en public, même par amitié entre hommes et femmes. On ne se serre pas non plus la main, sauf chez les intellectuels et les étudiants. On se contente simplement d’incliner la tête à distance. Même pour remettre un objet, on évite de le donner de la main à la main.
Les étrangers commettent fréquemment des impairs : pas question de faire la bise à une accompagnatrice chinoise pour lui dire au revoir. Si elle n’est pas au fait des habitudes françaises, elle sera terriblement gênée et risquera de le prendre très mal.
Les chinois sont très réservés et pudiques, donc toute marque d’intérêt d’un homme pour une femme fait figure d’un engagement, de déclaration. En revanche, il est courant de voir deux garçons ou deux filles se tenir par la main sans que cela soit équivoque. Se laisser facilement aller à montrer ses sentiments, à dévoiler sa nature profonde en public, à révéler ses insuffisances, ses défauts, veut dire que l’on est faible. Pour réussir, il faut être impassible. Certains occidentaux diront hypocrite, mais celui qui dit directement ce qu’il pense échouera et celui qui se maîtrise bien atteindra son but.
Aux yeux des occidentaux, les chinois sont impénétrables, on ne sait jamais ce qu’ils pensent. Et c’est vrai qu’ils offrent un visage lisse, neutre. Là où nous manifestons toute la gamme de nos sentiments dépit, colère, joie, tristesse, les chinois opposent leur sérénité leur calme à notre agitation. Les chinois rient, d’un rire qui nous surprend et nous déconcerte. En effet, si un chinois se met à rire, aussitôt tous ses voisins se mettent à rire. Un chinois qui rit n’est pas forcément en train de s’amuser ; il peut rire face à une tragédie, devant la mort, un échec, simplement pour cacher sa tristesse. Ce rire est sa seule défense pour surmonter ses problèmes. Ce qui, pour les étrangers peut passer pour de l’insensibilité, est en fait la force suprême de la sagesse et de la maîtrise de soi pour un chinois.
Les chinois n’ouvrent pas leurs cadeaux devant les invités, ils se soucient donc de ne pas montrer leur envie et se contentent d’un “merci” poli. Les chinois pour être polis arrivent à l’heure à une invitation à un repas, tandis que les Français font exprès de marquer un peu de retard.
La politesse chinoise exige que l’hôte raccompagne les invités ou les visiteurs jusqu’à l’extérieur de la maison. Les chinois n’utilisent pas les excuses, les remerciements, le bonjour, que lorsque c’est vraiment nécessaire. Par exemple, “bonjour“, “merci“, “s.v.p“, etc. sont d’un emploi très limité, on ne ressent pas le besoin d’utiliser ces formules lorsque l’on rentre dans un magasin ou lorsque que l’on ne connaît pas la personne.
Au sein de la famille, il n’existe pratiquement pas de formules de politesse, ce que nous trouvons souvent très choquant.
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