Chaque année, la capitale rwandaise accueille le sommet Transform Africa qui vise à faire des pays africains des économies compétitives et ouvertes sur les nouvelles technologies. L’un des événements clés à l’agenda de cette rencontre est la finale du concours Miss Geek Africa. Comme son nom l’indique, ce concours met à l’honneur les femmes du secteur des nouvelles technologies. Plus précisément, il a pour but d’encourager les jeunes africaines à être actrices de la révolution numérique de ce siècle et à trouver des solutions aux défis du continent, en utilisant justement les nouvelles technologies et en choisissant des carrières dans les sciences.
La deuxième édition du concours s’est déroulée sous le même thème que le sommet, à savoir: “Accélérer le marché numérique unique de l’Afrique”. Les participantes au concours devaient proposer des solutions qui permettent aux Africains de mieux collaborer et interagir à travers le commerce dans un marché numérique unique. Cette année, plus de 200 femmes ont participé à la compétition. Seules 10 finalistes originaires du Bénin, du Cameroun, de Djibouti, du Kenya, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Rwanda, ont été retenues. L’étudiante nigérienne de 23 ans, Salissou Hassane Latifa, s’est démarquée avec son application destinée à faciliter les premiers soins et réduire les délais d’intervention des secours. Concrètement, elle fournit des informations de base à la population afin de lui permettre de dispenser les premiers soins aux victimes d’accidents en attendant l’arrivée des secours.
Couronnée Miss Geek Africa 2018, la jeune nigérienne a remporté 3 millions de francs rwandais (près de 2 millions de francs CFA), un ordinateur portable et un smartphone. Fière d’avoir pu représenter son pays, elle a été reçue par le président nigérien Mahamadou Issoufou le 24 mai.